Voilà ! Le camporee du district est chose du passé. Il a eu lieu les 8-9-10 juin. Une cérémonie d'accueil écourtée par un orage court mais violent. Le reste de la fin de semaine s'est déroulé sous le soleil, et sous la chaleur.
Honnêtement, j'ignore ce que les louveteaux ont pensé véritablement du camporee. Dans leur évaluation, leur appréciation se situe dans une moyenne de 3 ou 4 sur une échelle de 1 à 5. On peut peut-être penser que leur appréciation est "moyenne". C'est mon cas, à tout le moins en ce qui concerne la thématique et les activités. Pour l'organisation, malgré quelques longueurs, je tire mon chapeau au comité organisateur.
Les organisateurs ont mentionné que nous étions 800. Personnellement, j'ai de la difficulté à le croire. Il me semble que nous étions beaucoup moins nombreux. Mais je sais combien il est difficile d'évaluer une foule.
Mon moment fort, une foule en délire réclamant Robin des Bois. Le tout a commencé lors du bivouac du samedi soir quand des cris scandant Robin des Bois se sont fait entendre. Malheureusement, le temps pressant, je n'ai pas livré une prestation complète. Nous nous sommes repris le lendemain matin, à la clarté, au moment où Jocelyn Guèvremont a initié ma présence sur scène pour ma célèbre interprétation. Je sais un peu ce que peuvent éprouver les rock stars. Quand on est sur scène et qu'on réussit à faire bouger un rassemblement, c'est grisant. La prochaine étape, refaire le coup au Jamboree l'Envolée, devant plus de 5000 scouts.
Un autre bon moment, les discours du président d'honneur, monsieur Picard, mais surtout celui du commissaire de l'Association des Éclaireurs de Baden-Powell. Un monsieur de la Belgique, qui transpirait le scoutisme par tous les pores de la peau. Un homme inspirant, fils du pays de mon idole, Hergé.
Autre bon moment, quand une Exploratrice (?) dit à deux de mes louveteaux : "Il est hot votre Akéla ! ".
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